Communauté religieuse de quartier

Les sœurs de la Providence de Gap sont une congrégation religieuse féminine enseignante et hospitalière de droit pontifical.

Histoire de la congrégation
Un prêtre lorrain Jean-Martin Moyë (1730-1793) est particulièrement ému par la situation d’ignorance, d’injustice et de misère qui touche les familles pauvres de la campagne lorraine et plus particulièrement les fillettes. Pour y remédier, il décide d’instruire ces fillettes mais il devra attendre huit années avant que son projet soit accepté par sa hiérarchie. Le 14 janvier 1762 la première école voit le jour à Vigy-Béfey. Les écoles, improvisées dans une porcherie abandonnée ou sous un escalier vont démarrer grâce à des jeunes filles qui souhaitent s’engager dans ce projet fou du Père Moyë. Au-delà de l’éducation des fillettes, c’est aussi le soin des malades, l’accompagnement des mourants et la catéchèse, une réelle providence dans ces campagnes reculées, d’où le nom donné à cette congrégation. A la révolution française la congrégation est dispersée mais permet la création de 6 congrégations du même fondateur (Portieux – St Jean-de-Bassel – Gap -Champion en Belgique et San Antonio au Texas). « Soyez toujours prêtes à aller là où la Providence vous appelle » J. Martin Moyë.

Aujourd’hui, les Sœurs de la Providence de Gap sont présentes en Espagne, au Brésil, au Mexique, en Haïti, au Bénin et en Inde, pays dans lesquels persistent des vocations. Selon le souhait du fondateur, quel que soit le pays, les religieuses sont habillées comme les gens du pays avec une simple croix de bois autour du cou.

En France, elles sont une cinquantaine de religieuses réparties dans la province de Gap, où se trouve la maison mère et dans la province de Lectoure, composée des communautés de Toulouse, L’Isle-Jourdain, Tartas et Lectoure. Le chapitre général, qui représente l’autorité suprême de la congrégation, regroupe les différents chapitres provinciaux (France et étranger), il est revu tous les 6 ans, dont cette année, en avril 2024..